Que couvre ou non une assurance-vie? Qui peut ou ne peut pas en souscrire une? Découvrez les réponses à ces questions et à bien d’autres.
L’achat d’une assurance-vie pour vous et vos proches est un grand pas. L’expérience peut être très intime et pas toujours agréable.
Pourtant, c’est en découvrant les réponses à certaines questions difficiles que vous aurez le courage de prendre les bonnes décisions pour vous et votre famille.
Dans la vraie vie, il est impossible d’assurer une personne adulte sans qu’elle le sache. Ce n’est pas comme dans les films ! De plus, l’âge et les revenus de la personne assurée sont des facteurs déterminants dans le montant du contrat. L’assurance est censée remplacer ses revenus pendant une certaine période. L’assurance-vie ne fait pas office de succession.
Par exemple, le maximum pourrait être de 25 fois le revenu annuel pour une personne de moins de 40 ans. Supposons que votre conjoint de 35 ans gagne 80 000 $ par année. Il vous serait possible de l’assurer pour un maximum de 2 millions. Ce plafond baisse à mesure qu’on se rapproche de l’âge normal de la retraite. Entre 50 et 60 ans, par exemple, le montant assuré pourrait descendre à 10 fois le revenu annuel. Ainsi, votre assureur pourrait limiter votre nouveau contrat à 1,5 million pour votre conjoint de 55 ans dont le revenu est de 150 000 $ par an. Le montant d’assurance que vous demandez doit avoir du sens. Le besoin justifiant la couverture doit être clair. Si vous voulez un contrat de plusieurs millions de dollars pour votre conjoint alors que ses revenus ne sont pas de cette envergure, votre conseiller pourrait s’en étonner.
Tout dépend de la nature et de la gravité de votre maladie. Actuellement, un diagnostic opportun et un traitement efficace permettent de rallonger l’espérance de vie dans bien des cas. Et ces avancées se reflètent dans la tarification en assurance. Le meilleur moyen de savoir si vous êtes assurable ou non est de parler à un conseiller. Une fois votre assurabilité confirmée, vous devrez soumettre une demande de tarification complète. Toutefois, si un professionnel de la santé déclare que votre maladie est assez sérieuse, votre assurance coûtera plus cher.
Si vous êtes totalement non assurable*, vous pouvez toujours souscrire un contrat à «établissement garanti». Dans ce cas, pas besoin de répondre à des questions sur votre état de santé. Les montants de ces contrats sont moins élevés (en général, ils ne dépassent pas 25 000 $), mais peuvent aider les familles à régler les frais funéraires.
* (Vous êtes considéré comme non assurable quand vous ne pouvez pas avoir un contrat d’assurance conventionnel en raison d’un risque de décès trop élevé)
Tout dépend de la dangerosité de l’activité. Supposons que vous apprenez à sauter en parachute. Pour prendre sa décision, le tarificateur étudie les taux de mortalité* des parachutistes. Ses conclusions peuvent être diverses et aller jusqu’au refus direct de vous assurer. Mais il pourrait accepter moyennant le paiement d’une prime d’assurance plus élevée. Votre contrat pourrait aussi couvrir les différentes causes de décès en excluant celle en parachute.
* (Les compagnies d’assurance se basent sur des tableaux concernant la mortalité pour déterminer votre espérance de vie. Ils tiennent compte des risques connus liés à votre état de santé et votre style de vie.)
En règle générale, plus votre âge avance, plus l’assurance-vie vous coûte cher. Car plus le temps passe, plus les risques de décès sont élevés. Les contrats temporaires ont souvent un âge limite d’achat qui correspond à la durée du contrat.
Par exemple, vous pourriez avoir :
Mais pourquoi vouloir une assurance-vie alors que vous n’avez plus de personne à charge ou d’hypothèque? Parce qu’elle pourrait vous servir à payer vos funérailles. Ou alors, le capital-décès non imposable pourrait aider vos enfants à gérer les frais de succession. Vous pouvez acheter une assurance-vie permanente, que vous ayez dans les 50, 60 ou même 70 ans.
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Oui. En 2020, les compagnies d’assurance canadiennes ont payé 154 millions $ en demandes de règlement d’assurance-vie individuelle ou collective pour des décès attribuables à la COVID-19. C’est ce que révèle un rapport de l’Association canadienne des compagnies d’assurances de personnes (ACCAP). Au total, les compagnies d’assurance ont versé 14,3 milliards $ en règlements d’assurance-vie individuelle ou collective.
L’assurance-vie couvre le décès par suicide, à condition qu’elle ait été contractée par la personne au moins deux ans avant sa mort. Les règles changent selon les compagnies d’assurance, alors lisez bien les petits caractères. Les compagnies d’assurance couvrent également le décès par homicide, si le bénéficiaire n’est pas le coupable ou n’est pas impliqué dans le meurtre.
Oui, si vous avez des « intérêts assurables » auprès de cette personne. Autrement dit, sa mort pourrait vous mettre en difficultés financières. Par exemple, vous pourriez faire assurer votre partenaire d’affaires en vous posant comme bénéficiaire, car cette personne vous aide à gérer votre entreprise. L’intérêt assurable est une règle qui empêche les gens de profiter de la mort d’autrui. Si l’intérêt assurable n’est pas bien démontré dans votre demande, le tarificateur pourrait vous contacter pour avoir plus d’information.
Conjoint, enfants, amis ou même organisme de bienfaisance… Vous pouvez nommer n’importe qui comme bénéficiaire tant que ces personnes ont un intérêt assurable dans votre vie. Les personnes mariées désignent normalement leur conjoint ou leurs enfants, car ce sont les plus touchés financièrement par le décès.
L’assurance-vie temporaire vous couvre pour une période (ou une durée) déterminée, comme 20 ou 30 ans. À la fin de cette période, le contrat s’arrête (sauf si vous le renouvelez ou si vous le convertissez en une assurance-vie permanente). Souvent, les gens vont acheter une assurance-vie temporaire, car ils estiment n’en avoir besoin que pour un temps limité. Cela peut concorder avec la durée d’une hypothèque ou avec l’indépendance de leurs enfants.
En général, l’assurance-vie temporaire coûte aussi moins cher que l’assurance-vie permanente. Mais une fois son échéance passée, il pourrait être largement plus dispendieux de vous assurer. Pourquoi? Votre âge, qui sera plus élevé que lors de la signature du premier contrat, ou encore votre santé, qui pourrait s’être détériorée. Pourtant, vous pourriez tout de même avoir besoin d’une assurance-vie à ce moment-là. Ce serait par exemple le cas si vous soutenez financièrement un enfant majeur ou un de vos petits-enfants. Il serait possible de renouveler votre assurance-vie temporaire à un prix plus élevé ou de la convertir en une assurance-vie permanente sous certaines conditions.
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En tant que bénéficiaire d’une assurance-vie, vous pouvez soumettre une demande de règlement dès que vous obtenez une attestation du décès. Le salon funéraire en fournit normalement plusieurs dans les deux ou trois jours, une fois que toutes les dispositions ont été prises. Si votre demande de règlement est simple, vous pourrez recevoir l’argent au plus tôt dans les 10 à 14 jours après la soumission. La plupart des salons funéraires ne voient aucun problème à attendre le capital-décès pour recevoir leur paiement. Il est toutefois préférable de confirmer cette information lorsque vous faites les arrangements funéraires.
Un conseiller peut répondre à vos questions et vous expliquer le fonctionnement de l’assurance-vie. Il vous dirigera également vers la meilleure option pour vous.
Pour en savoir plus :
Cet article ne vise qu’à fournir des renseignements d’ordre général. La Sun Life du Canada, compagnie d’assurance-vie n’offre pas de conseils juridiques, comptables ou fiscaux ni d’autres conseils professionnels. Au besoin, veuillez consulter un professionnel spécialisé qui fera un examen approfondi de votre situation juridique, comptable et fiscale.